Pendant la journée, il fait trop chaud pour rester dans les dunes, et puis le soleil au zénith c’est pas top pour mon teint.
L’occasion pour nous d’une petite balade à côté du campsite (à l’intérieur du parc) : la rivière Tsauchab, qui n’existe que lors des rares épisodes pluvieux qui arrosent les monts Naukluft, a creusé le canyon de Sesriem dans les roches sédimentaires sur un petit kilomètre.
Sesriem ou « six courroies » en afrikaans – la longueur nécessaire pour puiser de l’eau dans le canyon ! – atteint tout de même une trentaine de mètres de profondeur à certains endroits, un havre de fraicheur bienvenu dans la fournaise alentour !
Nous croisons dans les rochers un tok tokkie (ou coléoptère des dunes). Lorsque le brouillard se répand au-dessus des dunes, il grimpe jusqu’à la crête, s’oriente fasse à la brise et se tient, tête en bas, parfaitement immobile. Peu à peu la brume se condense sur ses élytres et les gouttelettes qui se forment viennent s’écouler jusqu’à sa bouche. Pas bête, l’asticot !
Après un arrêt piscine (mais sans y plonger, elle est vraiment trop froide !) direction la Dune Elim, la plus proche du camp et donc l’une des seules d’où l’on puisse vraiment profiter du coucher de soleil avant la fermeture des portes du camp (1h après que le soleil ait disparu de l’horizon).
On s’est baladé dans un décor de fond d’écran windows, et on s’est bu un coup de jaja en haut de la dune (elle parait petite, mais c’est une bonne marche tout de même, au moins 45mn pour atteindre le sommet – elle doit faire une centaine de mètres de dénivelé). Trop dure, la vie.
Cette nuit là, on a eu un peu froid malgré nos duvets, le thermomètre est descendu en-dessous de 10°C. Une amplitude d’un peu plus de 30° dans la journée, c’est hard ! 😉
Cela me fait penser un peu à la Jordanie , Petra ou le Wadi Rum …. mis à part les dunes de sables.
Que des destinations qui me bottent, tiens !! ^^
Très belles photos!
Merci !